: A l'aube, les coqs glorifient le soleil, leur dieu doré, pour que le narrateur les envie.
Non loin de Paris en été le matin, grives et étourneaux chantent. Mais une fois, au lieu de leur chant, un son puissant et sonore se fait entendre. Tous les coqs du quartier le chantent, du vieux au jeune. Tout orchestre humain semble pathétique en comparaison avec eux. C'est peut-être ainsi que les troupes de la Rome antique ont rencontré leur César triomphant.
Le soleil se lève, le grand coq doré, son feu doré perce tout: la terre, le ciel et l'air. Et il devient difficile de savoir si les rayons du soleil sonnent avec des trompettes d'or, ou si l'hymne du coq brille avec les rayons du soleil. Enfin, les coqs de terre sont silencieux.
Toute la journée, le narrateur est impressionné par cette musique. Dans l'après-midi, il entre dans l'une des maisons et aperçoit au milieu de la cour un énorme coq à longs talons. Lorsqu'on lui a demandé s'il chantait si bien à l'aube, le coq grommelle quelque chose qui ressemble à "qu'est-ce que tu veux?
Mais le narrateur n'est pas offensé, car il est une personne faible et misérable. Son cœur sec ne contient pas les délices sacrés frénétiques d'un coq chantant son dieu doré. Mais ne lui est-il même pas permis d'être modestement, à sa manière, amoureux de l'éternel, beau, vivifiant, bon soleil?